
God save Vero
Ils sont un peu timbrés, ces 26000 couverts. Un peu beaucoup d’ailleurs, mais ce qu’on est heureux de les retrouver cet été au Festival Paris l’été où ils ont planté leur chapiteau dans les jardins du Centre Culturel Irlandais ! Cette année, ceux que j’avais découvert avec le totalement barré L’idéal Club reviennent avec Véro 1ère, Reine d’Angleterre, farce burlesque où tout est permis, ou presque. Ici, les 26000 couverts imaginent une troupe de théâtre de rue (tiens donc), les fameux Mélodrames Stutman, famille de saltimbanques aussi professionnels que pas ou peu doués, qui présente sa nouvelle création, voire leur plus grand succès.
Caravane, roulotte, stand de Barbapapa, vente de sucettes, gradins, accueilli en musique et en fanfare par la famille Stutman elle-même avant sa représentation, le public est immédiatement plongé dans la folie Stutmanienne, à moins que ce ne soit celle des 26000 couverts. On y perd son latin ? Pas grave, tant la folie est communicative et la représentation réussie. On y parle donc de Véronique, une femme tout à fait banale dont les rêves s’arrêtent au magasin Franprix dont elle se verrait bien gérante. Or les aléas de la vie et les vicissitudes du destin décidément bien farceur vont la conduire jusque sur le trône d’Angleterre, où même là-bas son règne ne sera pas de tout repos, c’est le moins que l’on puisse dire.
C’est tordu ? Oui mais on s’en fiche, le tout est volontairement caricatural, grandiloquent, abracadabrantesque. Théâtre dans le théâtre, mise en abyme, toute cette histoire se déroule à toute allure et le public n’a pas le temps de s’appesantir sur les ficelles parfois faciles. Pas grave : on vient pour s’amuser avec ces forains barrés pas toujours doués, ces bruitages, effets spéciaux réalisés à vue, voire ratés à vue, on se réjouit d’y retrouver un Denis Lavant clownesque à souhait, et finalement tout ça est drôle, burlesque et réjouissant, idéal en ce mois d’août et en plein air, accompagné d’une blonde irlandaise un peu mousseuse.
Un Festival Paris l’été comme on l’aime, en musique et en rires. Que demander de plus ?
VÉRO 1ère REINE D’ANGLETERRE – Texte : Gabor Rassov -
Mise en scène : Philippe Nicolle – Avec (jeu, musique, manipulation) : Sébastien Coutant, Patrick Girot, Valérie Larroque, Denis Lavant ou Philippe Nicolle, Julien Lett, Michel Mugnier, Daniel Scalliet, Ingrid Strelkoff, Béranger Thiery – Création musicale : Daniel Scalliet – Assistanat à mise en scène : Lise Le Joncour – Construction Scénographie Accessoires : Patrick Girot, Julien Lett, Michel Mugnier – Création lumières : Hervé Dilé assisté de Béranger Thiery – Création costumes : Camille Perreau assistée de Laurence Rossignol – Postiches et maquillage : Lucie Pfeiffer’Ova – Régie générale : Daniel Scalliet – Avec l’aide de : Christophe Balay, Charlotte Delion, François Emmanuelli, Alexandre Flahaut, Laetitia Gautier, Claire Jouet, Alain Verdier – Coordination compagnie et tournée : Lise Le Joncour-
Administration production : Marie-Violaine Masson assistée de Gaëtan Billier et Catherine Euvrard -
Production diffusion : Claire Lacroix – Ville : Dijon – Le 19 09 2018 – Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE
VÉRO 1ère REINE D’ANGLETERRE – Texte : Gabor Rassov -
Mise en scène : Philippe Nicolle – Avec (jeu, musique, manipulation) : Sébastien Coutant, Patrick Girot, Valérie Larroque, Denis Lavant ou Philippe Nicolle, Julien Lett, Michel Mugnier, Daniel Scalliet, Ingrid Strelkoff, Béranger Thiery – Création musicale : Daniel Scalliet – Assistanat à mise en scène : Lise Le Joncour – Construction Scénographie Accessoires : Patrick Girot, Julien Lett, Michel Mugnier – Création lumières : Hervé Dilé assisté de Béranger Thiery – Création costumes : Camille Perreau assistée de Laurence Rossignol – Postiches et maquillage : Lucie Pfeiffer’Ova – Régie générale : Daniel Scalliet – Avec l’aide de : Christophe Balay, Charlotte Delion, François Emmanuelli, Alexandre Flahaut, Laetitia Gautier, Claire Jouet, Alain Verdier – Coordination compagnie et tournée : Lise Le Joncour-
Administration production : Marie-Violaine Masson assistée de Gaëtan Billier et Catherine Euvrard -
Production diffusion : Claire Lacroix – Ville : Dijon – Le 19 09 2018 – Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE
VÉRO 1ère REINE D’ANGLETERRE – Texte : Gabor Rassov -
Mise en scène : Philippe Nicolle – Avec (jeu, musique, manipulation) : Sébastien Coutant, Patrick Girot, Valérie Larroque, Denis Lavant ou Philippe Nicolle, Julien Lett, Michel Mugnier, Daniel Scalliet, Ingrid Strelkoff, Béranger Thiery – Création musicale : Daniel Scalliet – Assistanat à mise en scène : Lise Le Joncour – Construction Scénographie Accessoires : Patrick Girot, Julien Lett, Michel Mugnier – Création lumières : Hervé Dilé assisté de Béranger Thiery – Création costumes : Camille Perreau assistée de Laurence Rossignol – Postiches et maquillage : Lucie Pfeiffer’Ova – Régie générale : Daniel Scalliet – Avec l’aide de : Christophe Balay, Charlotte Delion, François Emmanuelli, Alexandre Flahaut, Laetitia Gautier, Claire Jouet, Alain Verdier – Coordination compagnie et tournée : Lise Le Joncour-
Administration production : Marie-Violaine Masson assistée de Gaëtan Billier et Catherine Euvrard -
Production diffusion : Claire Lacroix – Ville : Dijon – Le 19 09 2018 – Photo : Christophe RAYNAUD DE LAGE
Véro 1ère, Reine d’Angleterre, par les 26000 couverts
Texte : Gabor Rassov
Mise en scène : Philippe Nicolle
Avec (jeu, musique, manipulation) : Sébastien Coutant, Patrick Girot, Valérie Larroque, Denis Lavant, Julien Lett, Daniel Scalliet, Ingrid Strelkoff
Création musicale : Daniel Scalliet
Festival Paris l’Eté
Centre Culturel Irlandais, jusqu’au 3 août, réservations au 01 44 94 98 00
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N’y avez-vous pas vu quelques clins d’œil à Mouawad ?
J’ai trouvé ça encore meilleur que L’Idéal Club !
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Mouawad ? Heu, non, mais il faut m’éclairer ! J’ai découvert les 26000 couverts avec L’idéal club : celui-ci restera je crois mon préféré 🙂
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J’imagine que vous n’avez-vous pas vu « Fauves » alors ! Mais il y a aussi des références, plus subtiles, à Incendies : « maintenant que nous sommes ensemble, ça va mieux », l’enfant est « mort » plusieurs fois…
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Non je ne l’ai pas vu ! Ah pour Incendies, je vois… mais j’avoue n’y avoir pas pensé du tout, on est aux antipodes !
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